Étiquette énergie : quels changements en 2023 ?

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Instaurée en 1992 par la Commission Européenne, une fiche environnementale réglementaire doit être apposée sur les appareils lors de leur mise en vente. L'objectif est d'encourager les consommateurs à consommer plus responsable en les orientant vers des produits toujours plus performants. Après sa première évolution en 2011, une étiquette énergie "troisième génération" fait son apparition sur les appareils concernés dès le 1ᵉʳ mars 2021. Explications.
Pourquoi une nouvelle étiquette énergie au 1ᵉʳ mars 2021 ?
À quoi servent les étiquettes énergie ? L'étiquette énergie est une fiche apposée à un produit et qui renseigne les consommateurs sur les performances énergétiques de celui-ci. En se fondant sur les informations obtenues sur l’étiquette énergie, le consommateur peut facilement comparer et faire le tri entre les divers appareils d'une même catégorie et ainsi, opter pour le moins énergivore.
La loi européenne 92/75/CEE exige le classement des appareils en se fondant sur leur consommation énergétique. Cette classification va de A à G, la classe A étant la plus performante du point de vue énergétique.
Seulement voilà : au fil des années et avec les évolutions technologiques récentes, la plupart des appareils électroménagers du quotidien ont gagné en qualité et atteint la classe A (90% d'entre eux en 2017). Les classes A+, A++ et A+++ avaient dû être créées pour les différencier et refléter au maximum la diversité des classements possibles.
Or la création de plusieurs paliers (de + à +++) était devenue trop floue et trompeuse pour de nombreux consommateurs. Certains achetaient, par exemple, un produit doté de l'étiquette énergie A+ en pensant qu'il s'agissait du plus haut classement, alors même qu'il s'agissait en fait du plus mauvais.
D'autre part, la plupart des appareils les plus énergivores ont été interdits à la vente depuis 2012 : impossible donc de trouver sur le marché des produits de classe inférieure à A+ (c'est-à-dire les étiquettes énergie de B à G).
Afin de faciliter la compréhension des consommateurs, l'Union Européenne a donc pris la décision de revenir aux système initial d'étiquettes énergie échelonnées de A à G pour les 5 catégories d'objets suivantes :
Appareils concernés | Appareils non concernés |
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Les machines à café sont-elles dotées d'une étiquette énergie ? Tout comme les radiateurs électriques, les machines à café ne sont pas estampillées d’une étiquette énergie. Cependant, leur consommation en mode veille doit être strictement inférieure à 1 watt. Ces appareils sont donc dotés d’un système permettant de maintenir leur dépense énergétique dans la limite exigée par la loi.
À quoi ressemble la nouvelle étiquette énergie ?
- Ce qui change avec la nouvelle étiquette énergie 2021
- Le système initial de A à G des étiquettes énergie est réinstauré ;
- Les classes énergétiques A+++, A++ et A+ sont définitivement supprimées ;
- La classe A, correspondant aux plus hautes performances, ne sera détenue par aucun appareil pour l'instant afin d'encourager les progrès technologiques des futurs objets qui s'y verront peut-être classés un jour ;
- L'ancienne classe A+++ correspond désormais aux étiquettes énergie B, voire C, et ainsi de suite pour les autres paliers.
En plus de son nouveau système de classement de A à G, l'étiquette énergie affichée dans les magasins fait peau neuve à compter du 1ᵉʳ mars 2021. Voici les nouvelles informations mises en avant sur cette nouvelle version de l'étiquette énergie :
- Un QR code peut être scanné par les consommateurs au moment de l'achat : celui-ci les redirige vers la page dédiée au produit sur la base de données européennes des étiquettes énergétiques Eprel (disponible dès 2021) ;
- Une échelle de notation des performances énergétiques : de A (couleur verte) à G (couleur rouge). Les classes A+++, A++ et A+ disparaissent ;
- La consommation électrique : calculée en kWh (kilowattheure) et en fonction du type d'appareil (consommation d'énergie pour 100 cycles dans le cas d'un lave-vaisselle ou lave-linge par exemple) ;
- Les informations spécifiques à l'appareil avec des icônes plus lisibles : durée des programmes (en minutes), capacité d'accueil (couverts, vêtements etc), dimensions, température et autres indicateurs selon la nature du produit ;
- Le niveau sonore de l'appareil en fonctionnement : critère important au moment de l'achat, celui-ci est mesuré à l'aide d'une classe de perception sonore de A à D.
Plus de transparence
La base de données électronique des produits classés permet au consommateurs de consulter les performances énergétiques de chaque appareil.
Plus d'exigences,
plus d'innovations
Ce nouveau classement donne une importance toute particulière à l'écoconception, la réparabilité et la recyclabilité des produits.
Des économies d'énergie
La nouvelle étiquette énergie poursuit sa mission de responsabilisation des consommateurs via l'achat de produits peu énergivores, et donc avantageux pour leur porte-monnaie !
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Quel est le nouveau classement énergétique des appareils ?
Quelle lettre est associée à la plus mauvaise efficacité énergétique ? Si la plus haute classe énergétique correspond à la lettre A, la plus basse est quant à elle associée à la lettre G (appareils les plus énergivores).
Afin de rendre l'étiquette énergie plus lisible et accessible, la Commission européenne a donc suggéré le retour au système de A à G. Par conséquent, le classement énergétique des appareils existants a ainsi dû être recalculé selon cette nouvelle échelle.
Globalement, les niveaux de performance attendus pour chaque catégorie de produits ont été endurcis avec l'arrivée de cette nouvelle étiquette énergie.
La façon dont ces niveaux étaient mesurés auparavant a également évolué pour être en concordance avec les nouvelles options apparues récemment sur certains appareils. L'objectif étant d'encourager les industriels à proposer des produits toujours plus innovants !
Voici un tableau comparatif des classements avant et après 2021 pour les catégories de produits concernées par la nouvelle étiquette énergie :
Ancienne étiquette énergie | Étiquette énergie au 1ᵉʳ mars 2021 | ||
---|---|---|---|
Le mieux classé* | Le moins bien classé* | Classement estimé | |
| A+++ | A+ | B à G |
| A+++ | A+ | C à G |
| A+++ | A+ | B à G |
| A+++ | A+ | B à G |
| A++ | C | C à G |
| A++ | D | B à G |
| A++ | B | C à G |
* Estimation de l'amplitude de performance pour chaque catégorie d'appareil.
Quelle différence entre les classes A+, A++ et A+++ ? L'ancienne version de l'étiquette énergie mentionne les classes A+ à A+++ : un produit de classe A+++ consomme en fait 30% d'énergie en moins que son homologue classé A++, dont les performances énergétiques sont moins bonnes.
Quels sont les autres types d’étiquette énergie ?
Si l'étiquette énergie est le plus souvent connue pour sa présence sur les appareils électroménagers, elle est aussi utilisée pour évaluer les performances énergétiques d'autres équipements du quotidien :
- Les étiquettes énergie pour les appareils de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de climatisation
- Les étiquettes environnementales pour l’habitat
- Les étiquettes environnementales pour les transports
Les étiquettes énergie pour les appareils de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de climatisation
Une loi de septembre 2015 oblige les fabricants à apposer une étiquette énergie sur ces appareils :
- Les chauffe-eau de puissance n’excédant pas les 70kW ;
- Les ballons de stockage de moins de 500 litres et faisant partie d’une installation de chauffage central ;
- Les chaudières, les pompes à chaleur de puissance inférieure à 70kW, même si les radiateurs électriques ainsi que les chaudières bois ne sont pas encore concernés par cette obligation d’étiquetage ;
- Spécificités de l'étiquette énergie des appareils de chauffage
- D’autres exigences qui vont de pair avec l’étiquette énergie
Spécificités de l'étiquette énergie des appareils de chauffage
Pour cette catégorie d’équipements, la fiche technique environnemental indique :
- Leur classe énergétique à l’exception du ballon de stockage ;
- Leur rendement saisonnier qui reflète leur capacité de fonctionnement dans la situation réelle sur une année ;
- Leur efficacité énergétique exprimée en %.
L’étiquette énergie doit être affichée de telle façon à ce qu’elle soit facilement visible. Il est essentiel de demander à l’installateur professionnel auquel vous faites appel de vous montrer l’étiquette énergie de l’appareil qu’il va vous installer.
D’autres exigences qui vont de pair avec l’étiquette énergie
La loi européenne Eco-conception, en vigueur depuis le 26 septembre 2015, impose une valeur minimale d’efficacité énergétique, d’émission de polluants et de bruits pour les équipements de chauffage de puissance n’excédant pas les 400 kW et pour les ballons de 2 000 litres et moins.
Les appareils proposés à l’achat depuis cette date, sont donc tous censés être performants.
Les étiquettes énergétiques des maisons
Exigé depuis 1994 pour les équipements électroménagers, l’étiquetage énergie arrive dans le domaine de l’habitat en 2006. Il y a les étiquettes d’énergie pour les habitations et celle sur les produits de construction et de décoration.
- Les deux types d’étiquettes énergie pour les habitations
- La lecture d’une étiquette énergie d’un logement
- Les produits de construction et de décoration
Les deux types d’étiquettes énergie pour les habitations
La performance d’une habitation est classée suivant les étiquettes environnementales :
- L’étiquette énergie qui note la performance énergétique sur une échelle allant de A à G ;
- L’étiquette climat qui établit la quantité de gaz à effet de serre émis sur une échelle allant également de A à G.
Ces deux fiches techniques récapitulent les résultats du diagnostic de performance énergétique ou DPE. Cet examen est obligatoire avant toute mise en vente ou en location d’une maison donnée. Ce DPE contient aussi des conseils d’optimisation de la performance énergétique.
La lecture d’une étiquette énergie d’un logement
L’étiquette énergie est depuis 2012, l’une des deux étiquettes que doit contenir un résultat de DPE. Elle indique l’efficacité énergétique d’un poste à un autre exprimée en kWh/énergie primaire/m²/an. L’étiquette climat quant à elle, indique la quantité d’émission de gaz à effet de serre.
L’étiquette énergie utilise la même méthode de classement (nomenclature et couleurs) que pour les équipements électroménagers. Les habitations les moins énergivores sont classées dans la catégorie A de couleur verte et celles les moins économes sont mises dans la classe G de couleur rouge.
Les logements passifs ainsi que les maisons BBC ou Bâtiments de Basse Consommation estampillées du label HQE ou Haute Qualité Environnementale sont classés dans la catégorie A. Leur efficacité énergétique n’excède pas les 50 kWh/ep/m2/an. Les habitations plus âgées sont, en général, plus énergivores et se retrouvent en majorité dans la classe F ou G.
L'étiquette énergie des produits de construction et de décoration
Dans la catégorie des produits de construction et de décoration, l’étiquette énergie porte sur les émissions de produits polluants volatils dans l’air intérieur. Les polluants ici considérés sont fixés au nombre de 11 par la loi. Les produits les moins polluants se retrouvent dans la classe A+ si les plus polluants sont relégués dans la classe C.
Son affichage sur chaque produit de cette catégorie est obligatoire depuis septembre 2013, et ce, notamment pour les articles suivants :
- Les produits à utiliser pour la construction ou le revêtement des parois d’intérieur ;
- Les produits utilisés pour l’intégration ou l’application du revêtement d’intérieur.
L’exception à l’obligation d’étiquetage pour les produits de construction et de décoration. L’étiquetage n’est pas exigé pour les produits constitués de métal non traités ou de verre, les ferrures, les visseries, les serrures, les produits de construction et de décoration d’extérieur.
Les étiquettes environnementales pour les transports
La préservation de l’environnement s’étend aussi au domaine des transports. L’usage de l’étiquette énergie y est aussi exigé, et ce, notamment dans deux types de produits : les voitures et les pneumatiques.
L’usage de l’étiquette énergie sur les voitures
Tous les véhicules particuliers destinés à la vente sont estampillés d’une étiquette énergie. Cette fiche environnementale réglementaire porte ici sur la quantité de gaz carbonique émis par la voiture en question. Plus cette quantité est élevée, plus la consommation de carburant est grande, l’efficacité énergétique est donc faible.
L’émission est alors quantifiée de A à G. Les véhicules de la classe A possédant la plus grande efficacité énergétique. Ceux de la classe G sont ceux qui émettent le plus de CO₂.
En plus de cette efficacité énergétique, l’étiquette énergie doit aussi ici mentionner :
- La marque, le modèle et la version de la voiture ;
- Le carburant utilisé (essence, Diesel, GPL, GNV) ;
- La consommation mesurée sur cycle urbain, extra-urbain et mixte, exprimée en litres / 100 km et en m3/100 km pour le GNV.
L’étiquette énergie utilisée sur les pneumatiques
L’étiquette énergie sert également de référence pour le choix du meilleur pneumatique notamment en matière de consommation de carburant et en résistance au roulement. Elle classe les pneus suivant une échelle de A à G. Ceux de la classe A possèdent la plus faible résistance au roulement et sont donc plus économes en carburant.
Le pneumatique joue un rôle important dans la quantité de carburant consommée par un véhicule. C’est pourquoi, l’application de cette étiquette énergie est obligatoire sur les pneus des véhicules de plaisir, des véhicules légers et lourds, des remorques. Elle n’est pas exigée sur les pneus de secours, les pneus des motos, etc.
En plus de la résistance au roulement, l’étiquette énergie doit également indiquer :
- L’adhérence sur sol mouillé (le pneu classé A est le plus adhérant) ;
- Le bruit du roulement externe qui est proportionnel à la dimension des pneus.
Quelle est la fiabilité de l’étiquette énergie ?
L’établissement d’une étiquette énergie est fait en suivant un protocole standard de mesure. Il est donc possible de comparer les appareils en se fondant sur cette même fiche. Cependant, il se peut qu’un certain écart soit constaté une fois dans les conditions réelles.
Les conditions de réalisation des tests ne sont pas toujours identiques à celles de l’utilisation. Lorsqu’une valeur est rapportée sur une durée annuelle, elle se calcule sur une moyenne d’utilisation. Or, la moyenne ici obtenue ne reflète pas toujours le nombre réel d’emplois.
Il est à rappeler que c’est le fabricant lui-même qui est chargé d’établir l’étiquette énergie de son produit. Aucune vérification des valeurs affichées n’est effectuée, sauf si bien sûr il y a un dépôt de plaintes concernant le contenu de cette étiquette énergie. Un retrait de l’article du marché peut être décidé pour toute mise en évidence d’une « erreur » sur le contenu de la fiche technique environnementale.