Etiquette énergie : lire et comprendre la classe énergétique

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Instaurée en 1992 par la Commission Européenne, l'étiquette énergie est une fiche environnementale réglementaire qui doit être apposée sur les appareils électriques lors de leur mise en vente. Elle indique la consommation énergétique d'un appareil et son impact sur l'environnement. Elle indique aussi la classe énergétique de l'appareil, le plus souvent sur une échelle de A (très économe) à G (très énergivore). En d'autres mots, avant d'acheter vos appareils électroménagers, consultez d'abord l'étiquette énergie !

L'étiquette énergie des appareils électroménagers

L'étiquette énergie présente la classe énergétique d'un appareil électroménager, sur une échelle de lettres et de couleurs. Concrètement, les appareils sont classés de A (pour les plus économes) à G (pour les plus énergivores). Ensuite, une couleur est attribuée à chaque lettre : du vert (pour les appareils classés A) au rouge (pour les appareils classés G).

L'étiquette énergie est une fiche réglementaire, et donc obligatoire. Elle a pour but de permettre aux consommateurs de comparer les différents appareils en fonction de leur consommation d'énergie, consommation d'eau, pollution sonore, etc.

Etiquette énergie ou classe énergétique, quelle différence ?

La classe énergétique fait partie de l'étiquette énergie. La classe énergétique est une note (de A à G) qui indique le niveau d’efficacité d’un appareil. L’étiquette énergie, elle, est le support visuel qui affiche cette classe, ainsi que d’autres informations utiles comme la consommation annuelle, le volume ou le bruit.

Une nouvelle étiquette énergie depuis 2021 : les appareils concernés

Les appareils concernés par la nouvelle étiquette énergie instaurée en 2021 sont :

Liste des appareils bénéficiant de la nouvelle étiquette énergie 2025
Appareils concernésLe mieux classéLe moins bien classé
Refrigérateur

 Frigo, congélateur et appareils combinés

AG
Lave-linge

Lave-linge classiques et séchants

AF
lave vaisselle

Lave-vaisselle

BG
Télévision

Écrans de télévision et d'ordinateur

EG
Lumière

Ampoules et LED

CG

▶️ Pourquoi cette nouvelle classe énergétique ?

Pour le contexte, la loi européenne 92/75/CEE exige le classement des appareils en se fondant sur leur consommation énergétique. Cette classification va de A à G, la classe A étant la plus performante du point de vue énergétique.

étiquette énergie

Seulement voilà : au fil des années et avec les évolutions technologiques récentes, la plupart des appareils électroménagers du quotidien ont gagné en qualité et atteint la classe A (90% d'entre eux en 2017). Les classes A+, A++ et A+++ ont dû être créées pour les différencier et refléter au maximum la diversité des classements possibles.

Or la création de plusieurs paliers (de + à +++) était devenue trop floue et trompeuse pour de nombreux consommateurs. Certains achetaient, par exemple, un produit doté de l'étiquette énergie A+ en pensant qu'il s'agissait du plus haut classement, alors même qu'il s'agissait en fait du plus mauvais. D'autre part, la plupart des appareils les plus énergivores ont été interdits à la vente depuis 2012 : impossible donc de trouver sur le marché des produits de classe inférieure à A+ (c'est-à-dire les étiquettes énergie de B à G).

▶️ A quoi ressemble l'étiquette énergie en 2025 ?

étiquette énergie avantétiquette énergie 2021
À gauche l'ancienne étiquette énergie, à droite l'étiquette énergie en 2021.

En plus de son nouveau système de classement de A à G, l'étiquette énergie affichée dans les magasins a fait peau neuve depuis le 1ᵉʳ mars 2021. Voici les nouvelles informations mises en avant sur cette nouvelle version de l'étiquette énergie :

  • Un QR code peut être scanné par les consommateurs au moment de l'achat : celui-ci les redirige vers la page dédiée au produit sur la base de données européennes des étiquettes énergétiques Eprel (disponible dès 2021) ;
  • Une échelle de notation des performances énergétiques : de A (couleur verte) à G (couleur rouge). Les classes A+++, A++ et A+ disparaissent, comme expliqué plus haut ;
  • La consommation électrique : calculée en kWh (kilowattheure) et en fonction du type d'appareil (consommation d'énergie pour 100 cycles dans le cas d'un lave-vaisselle ou lave-linge par exemple) ;
  • Les informations spécifiques à l'appareil avec des icônes plus lisibles : durée des programmes (en minutes), capacité d'accueil (couverts, vêtements, etc.), dimensions, température et autres indicateurs selon la nature du produit ;
  • Le niveau sonore de l'appareil en fonctionnement : critère important au moment de l'achat, celui-ci est mesuré à l'aide d'une classe de perception sonore de A à D.

L'étiquette énergie d'un frigo

L'étiquette énergie en vigueur en 2025 classe les réfrigérateurs sur une échelle de A à G. Selon l'Ademe, un frigo de classe C vous permet de réaliser jusqu'à 50 % d'économies par rapport à un frigo de classe F, soit soit 130 kWh/an. Sur 15 ans, cela représente une économie de 1950 kWh.

frigo

L'étiquette énergie d'un congélateur

Les congélateurs sont classés de la même manière que les réfrigérateurs et appareils combinés, soit de A à G. Selon sa classe énergétique, un congélateur peut consommer entre 100 et 500 kWh par an.

congelateur

L'étiquette énergie d'un lave-linge

Tous les lave-linge sont désormais classés de A à G en 2025. Les appareils de classe A+, A++ et A+++ ont été supprimés. Selon l'Ademe, vous pouvez faire jusqu'à 12 à 13 % d'économies d'énergie d'une classe à une autre.

Pour les lave-linge classiques, le calcul de la consommation en électricité est basé sur 100 cycles par an. Pour les lave-linge séchants, la consommation est divisée en deux : la consommation d'un cycle de lavage + séchage, et la consommation d'un cycle de lavage seul (comme beaucoup de foyers utilisent leur lave-linge uniquement pour laver).

lave-linge

L'étiquette énergie d'un téléviseur

Les téléviseurs sont concernés par la nouvelle étiquette énergie et sont donc tous classés de A à G en 2025. Leur consommation d'énergie, indiquée sur l'étiquette, est calculée sur la base de 1000 heures de fonctionnement en mode SDR. Vous pouvez réaliser jusqu'à 20 % d'économies d'énergie d'une classe à une autre selon l'Ademe.

Petit point d'attention pour les téléviseurs : vous devez comparer les appareils qui ont un écran d'une même taille. En effet, une télé de classe D avec un écran plus grand peut consommer plus qu'une télé de classe G avec un écran plus petit.

téléviseur

L'étiquette énergie d'un lave-vaisselle

Pour le lave-vaisselle, l'étiquette énergie va de la classe A à la classe G, depuis la nouvelle norme sur les classes énergétiques des appareils électroménagers. Selon l'ADEME, choisir un lave-vaisselle de classe C peut vous faire réaliser en moyenne 30 % d'économies d'énergie par rapport à un lave-vaisselle de classe F, soit environ 50 kWh par an.

lave-vaisselle

L'étiquette énergie d'un sèche-linge

Le sèche-linge n'a pas bénéficié de la nouvelle étiquette énergie. Les appareils les mieux classés sont donc étiquetés A+++, suivis de A++, A+, puis A. Attention, un sèche-linge de classe A++ peut consommer deux fois moins qu'un appareil de classe A. Pour le calcul de la consommation d'énergie des sèche-linge, l'étiquette énergie se base sur 160 cycles de séchage standard (coton, à pleine charge et demi-charge).

seche-linge

Les appareils ayant conservé l'ancienne étiquette énergie

Certains appareils ont conservé l'ancienne étiquette énergie. Ce sont :

Liste des appareils ne bénéficiant pas de la nouvelle étiquette énergie 2025
Appareils concernésLe mieux classéLe moins bien classé
sèche linge

Sèche-linge

A+++D
four

Four

A+++A
cuisine

Hotte de cuisine

A++D

Les appareils qui n'ont pas d'étiquette énergie

L'étiquette énergie n'existe pas, ou du moins n'est pas obligatoire, pour certains appareils électriques, comme :

  • les petits appareils de cuisine comme le grille-pain, le mixeur, la machine à café, le batteur ou encore le robot de cuisine ;
  • les aspirateurs ;
  • les appareils de soins personnels comme le sèche-cheveux, la tondeuse, le rasoir électrique, etc. ;
  • les fours à micro-ondes ;
  • les ventilateurs ;
  • les radiateurs électriques.

Même sans étiquette énergie visible, ces produits doivent respecter des exigences minimales en matière de consommation d'énergie en veille, durabilité, facilité de recyclage, etc.

Les étiquettes énergie pour les appareils de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de climatisation

Si l'étiquette énergie est le plus souvent connue pour sa présence sur les appareils électroménagers, elle est aussi utilisée pour évaluer les performances énergétiques d'autres équipements du quotidien. Une loi de septembre 2015 oblige les fabricants à apposer une étiquette énergie sur :

  • les chauffe-eau de puissance n’excédant pas les 70kW ;
  • les ballons de stockage de moins de 500 litres et faisant partie d’une installation de chauffage central ;
  • les chaudières et les pompes à chaleur de puissance inférieure à 70kW, (même si les radiateurs électriques ainsi que les chaudières bois ne sont pas encore concernés par cette obligation d’étiquetage) ;
  • les climatiseurs.
Le cas des radiateurs électriques

La directive européenne sur l’étiquette énergie (2010/30/UE, remplacée par 2017/1369/UE) cible surtout les systèmes de chauffage central, et non les émetteurs de chaleur individuels. Un radiateur électrique est un émetteur, pas un système complet avec régulation et production intégrée de chaleur. Même sans étiquette énergie visible, les radiateurs sont soumis à des exigences d’efficacité énergétique via le règlement ErP. Depuis janvier 2018, ils doivent intégrer certains dispositifs de régulation pour être mis sur le marché. Deux autres normes ont aussi été créées pour les radiateurs : la NF électricité Performance et la norme européenne Eu.BAC

Spécificités de l'étiquette énergie des appareils de chauffage

étiquette énergie

Pour cette catégorie d’équipements, la fiche technique environnementale indique :

  • leur classe énergétique à l’exception du ballon de stockage ;
  • leur rendement saisonnier qui reflète leur capacité de fonctionnement dans la situation réelle sur une année ;
  • leur efficacité énergétique exprimée en %.

L’étiquette énergie doit être affichée de façon à ce qu’elle soit facilement visible. Il est essentiel de demander à l’installateur professionnel auquel vous faites appel de vous montrer l’étiquette énergie de l’appareil qu’il va vous installer.

D’autres exigences qui vont de pair avec l’étiquette énergie

La loi européenne Eco-conception, en vigueur depuis le 26 septembre 2015, impose une valeur minimale d’efficacité énergétique, d’émission de polluants et de bruits pour les équipements de chauffage de puissance n’excédant pas les 400 kW et pour les ballons de 2 000 litres et moins.

Les appareils proposés à l’achat depuis cette date sont donc tous censés être performants.

Les étiquettes énergétiques des maisons

L’étiquetage énergie arrive dans le domaine de l’habitat en 2006. Il y a les étiquettes d’énergie pour les habitations et celles sur les produits de construction et de décoration.

Les deux types d’étiquettes énergie pour les habitations

La performance d’une habitation est classée suivant les étiquettes environnementales :

  • l’étiquette énergie qui note la performance énergétique du logement sur une échelle allant de A à G ;
  • l’étiquette climat qui établit la quantité de gaz à effet de serre émis sur une échelle allant également de A à G.

Ces deux fiches techniques récapitulent les résultats du diagnostic de performance énergétique ou DPE. Cet examen est obligatoire avant toute mise en vente ou en location d’une maison donnée. Ce DPE contient aussi des conseils d’optimisation de la performance énergétique.

Les logements classés F et G entrent dans la catégorie des passoires thermiques, qui sont dans le viseur du gouvernement. L'objectif étant de supprimer, à termes, ces logements très énergivores. Ainsi, de nouvelles lois sont apparues, notamment pour interdire la location des passoires énergétiques. En France, la majorité des logements sont classés entre C et E, mais on compte encore un bon nombre de passoires thermiques :

À jour en mai 2025 - Source : ADEME - Graphique : Selectra

La lecture d’une étiquette énergie d’un logement

étiquette énergie

L’étiquette énergie est, depuis 2012, l’une des deux étiquettes que doit contenir un résultat de DPE. Elle indique l’efficacité énergétique d’un poste à un autre exprimée en kWh/énergie primaire/m²/an. L’étiquette climat, quant à elle, indique la quantité d’émission de gaz à effet de serre.

L’étiquette énergie utilise la même méthode de classement (nomenclature et couleurs) que pour les équipements électroménagers. Les habitations les moins énergivores sont classées dans la catégorie A de couleur verte et celles les moins économes sont mises dans la classe G de couleur rouge.

Les logements passifs ainsi que les maisons BBC ou Bâtiments de Basse Consommation estampillées du label HQE ou Haute Qualité Environnementale sont classés dans la catégorie A. Leur efficacité énergétique n’excède pas les 50 kWh/ep/m2/an. Les habitations plus âgées sont, en général, plus énergivores et se retrouvent en majorité dans la classe F ou G.

Source : ADEME et SDSE, 2022 - Graphique : Selectra

L'étiquette énergie des produits de construction et de décoration

Dans la catégorie des produits de construction et de décoration, l’étiquette énergie porte sur les émissions de produits polluants volatils dans l’air intérieur. Les polluants ici considérés sont fixés au nombre de 11 par la loi. Les produits les moins polluants se retrouvent dans la classe A+ si les plus polluants sont relégués dans la classe C.

Son affichage sur chaque produit de cette catégorie est obligatoire depuis septembre 2013, et ce, notamment pour les articles suivants :

  • les produits à utiliser pour la construction ou le revêtement des parois d’intérieur ;
  • les produits utilisés pour l’intégration ou l’application du revêtement d’intérieur.
L’exception à l’obligation d’étiquetage pour les produits de construction et de décoration.

L’étiquetage n’est pas exigé pour les produits constitués de métal non traités ou de verre, les ferrures, les visseries, les serrures, les produits de construction et de décoration d’extérieur.

Les étiquettes environnementales pour les transports

La préservation de l’environnement s’étend aussi au domaine des transports. À savoir que les transports sont le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre en France depuis 1998, selon le Ministère de la transition écologique. En 2021, le transport est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau national.

L’usage de l’étiquette énergie est alors aussi exigé dans le secteur du transport, et ce, notamment dans deux types de produits : les voitures et les pneumatiques.

L’usage de l’étiquette énergie sur les voitures

Tous les véhicules particuliers destinés à la vente sont estampillés d’une étiquette énergie. Cette fiche environnementale réglementaire porte ici sur la quantité de gaz carbonique émis par la voiture en question. Plus cette quantité est élevée, plus la consommation de carburant est grande, l’efficacité énergétique est donc faible.

L’émission est alors quantifiée de A à G. Les véhicules de la classe A possédant la plus grande efficacité énergétique. Ceux de la classe G sont ceux qui émettent le plus de CO₂.

étiquette énergie

En plus de cette efficacité énergétique, l’étiquette énergie doit aussi ici mentionner :

  • la marque, le modèle et la version de la voiture ;
  • le carburant utilisé (essence, Diesel, GPL, GNV) ;
  • la consommation mesurée sur cycle urbain, extra-urbain et mixte, exprimée en litres / 100 km et en m3/100 km pour le GNV.

En plus de l'étiquette énergie, plusieurs dispositifs réglementaires et informatifs sont en place pour guider les consommateurs vers des choix de véhicules plus respectueux de l'environnement, comme la Vignette Crit'Air dans certaines zones à faibles émissions (ZFE) et lors des pics de pollution.

L’étiquette énergie utilisée sur les pneumatiques

L’étiquette énergie sert également de référence pour le choix du meilleur pneumatique notamment en matière de consommation de carburant et en résistance au roulement. Elle classe les pneus suivant une échelle de A à G. Ceux de la classe A possèdent la plus faible résistance au roulement et sont donc plus économes en carburant.

Le pneumatique joue un rôle important dans la quantité de carburant consommée par un véhicule. C’est pourquoi, l’application de cette étiquette énergie est obligatoire sur les pneus des véhicules de plaisir, des véhicules légers et lourds, des remorques. Elle n’est pas exigée sur les pneus de secours, les pneus des motos, etc.

En plus de la résistance au roulement, l’étiquette énergie doit également indiquer :

  • l’adhérence sur sol mouillé (le pneu classé A est le plus adhérant) ;
  • le bruit du roulement externe qui est proportionnel à la dimension des pneus.

Quelle est la fiabilité de l’étiquette énergie ?

L’établissement d’une étiquette énergie est fait en suivant un protocole standard de mesure. Il est donc possible de comparer les appareils en se fondant sur cette même fiche. Cependant, il se peut qu’un certain écart soit constaté une fois dans les conditions réelles.

étiquette énergie

Les conditions de réalisation des tests ne sont pas toujours identiques à celles de l’utilisation. Lorsqu’une valeur est rapportée sur une durée annuelle, elle se calcule sur une moyenne d’utilisation. Or, la moyenne ici obtenue ne reflète pas toujours le nombre réel d’emplois.

Il est à rappeler que c’est le fabricant lui-même qui est chargé d’établir l’étiquette énergie de son produit. Aucune vérification des valeurs affichées n’est effectuée, sauf si bien sûr, il y a un dépôt de plaintes concernant le contenu de cette étiquette énergie. Un retrait de l’article du marché peut être décidé pour toute mise en évidence d’une « erreur » sur le contenu de la fiche technique environnementale.

Pour connaître la consommation de vos appareils électriques de manière plus précise, vous pouvez toujours la calculer.

Le Selectra score : une nouvelle étiquette pour chaque offre d'énergie

selectra score

Le Selectra Score est un outil développé par le comparateur d'offres d'énergie Selectra en 2024. Il attribue à chaque offre d'électricité ou de gaz une note de A à E, synthétisant son rapport qualité-prix. Inspiré du Nutri-Score utilisé dans l'alimentation et de la classe énergétique, ce système vise à simplifier la comparaison des offres pour les consommateurs.

Le Selectra Score évalue les offres d'énergie selon deux critères principaux :

  • le prix (50 %) : analyse du coût de l'abonnement et du prix du kWh par rapport aux tarifs de référence ;
  • la qualité (50 %) : prise en compte de l'engagement écologique de l'offre, du taux de litiges du fournisseur, des avis clients et de la stabilité des prix pratiqués.